Un soleil se lève 

Beoog-yinga met de la joie dans les familles

Dans la commune rurale de Tanghin-Dassouri et environnant, il y a encore des enfants dont l'avenir est incertain. Aucune lueur à l'horizon, car l'espoir même d'aller à l'école est déjà étouffé pour certains. Et pour cause! La pauvreté. Si majorité des enfants peuvent trouver une école non loin de chez eux et aller joyeusement à l'école avec leurs camarades, cela n'est pas le cas de tous. Souvent ces enfants dont les parents vivent dans la précarité ne sont même pas connus. Et c'est là, le plus grand danger. Leur existence même est ignorée.

Beoog-yinga se donne pour mission de les débusquer et de leur donner le droit de rêver. Pour ceux qui ont croisé Beoog-yinga, un soleil a commencé à se lever dans leur vie. Ils sortent de l'ombre. Ils peuvent sautiller, jouer et rire comme les autres enfants de leur âge. 

beoog-yinga travaille avec les organes de l'Etat, en particulier avec les services décentralisés du ministère de l'Action Sociale et de la Solidarité. Elle passe aussi par l'observation, lors de grands rassemblements ou dans les marchés où elles identifient des personnes souvent mises à l'écart ou qui comptent sur la charité des autres. Une petite attention permet souvent de savoir que ces personnes ont des enfants qui ne vont pas à l'école parce que leurs parents ne peuvent pas assurer la scolarité. Certains très soucieux, malgré leur âge de sortir leur parents de la misère commencent à travailler. Quel scandale! Travail des enfants. 

C'est pourquoi la stratégie de Beoog-yinga ne consiste pas seulement à assurer la scolarisation des enfants, mais aussi d'aider leurs à se prendre en charge par de multiples méthodes: sensibilisation, petits projets d'activités génératrices de Revenus. Pour comprendre le fonctionnement de Beoog-yinga, consulter quelques stratégies qu'elle met en oeuvre.